La protection de la planète ne passe pas par la destruction de la nature
LE PROJET
De quoi parlons-nous ?
De projets industriels éolien menés par des sociétés privées, qui démarchent les mairies pour implémenter des éoliennes installées sur la Raye, au pied du Parc naturel régional du Vercors pour un minimum de 20 ans d’exploitation*. Situées à 500 mètres des habitations, les éoliennes mesureraient chacune plus de 150 mètres de hauteur (trois fois la Tour de Crest, la moitié de la tour Eiffel). D’une puissance totale d’environ 20 MW, elles alimenteraient 0,015% de la population française.* projet Kallista Energy présenté le 13 septembre 2017 au conseil municipal de La Baume Cornillane
Quel lieu d’implantation ?
Il est envisagé de les implanter à 500 mètres des habitations sur des terrains communaux et privés situés sur les communes de La Baume Cornillane, Montvendre et Barcelonne.Positionnées sur les contreforts du Vercors (voir plan 2), les 8 éoliennes seront visibles sur tout le territoire de l’agglomération de Valence (voir plan 3 étude d’impact visuel).
Plan 1 : Exemple de zones considérées comme propices
Plan 2 : Zoom sur l’emplacement envisagé des 8 éoliennes (exemple de projet)
Plan 3 : Zones aux premières loges avec vue sur les éoliennes
Qui sont les demarcheurs ?
La société RES (2021) qui se présente en "leader mondial" des énergies renouvelables.
LES IMPACTS
Quel bénéfice pour la population ?
Consommation/prix de l’énergie :
Seulement 0,015 % de la population française serait alimenté en électricité avec ce projet. L’électricité étant redistribuée dans le réseau EDF, aucun habitant des communes avoisinantes n’en bénéficierait.Financier :
3,6 euros par mois par habitant serait le revenu généré par la location des terrains pour La Baume Cornillane soit 20.000 euros par an – calcul basé sur les données transmises dans le bulletin municipal de Juillet 2017 (cf. page 5).Des moins-values de 20 à 50% pour les maisons dans un rayon de plusieurs km.
Environnemental :
De la vallée de Valence, une vue imprenable sur les éoliennes de toute part - un environnement devenant de plus en plus urbanisé.Quel impact sur la faune, la flore et la biodiversité ?
- 1500 tonnes de béton et 40 tonnes de fer enterrées à perpétuité pour constituer les socles des éoliennes.- Les nacelles (l'ensemble des éléments mécaniques installés au sommet des éoliennes) contiennent 600 kg de néodyme, un composé faisant partie de terres rares, qui contiennent des éléments radioactifs.
- Des « composites » entrent dans la fabrication des pales (3 fois 7 tonnes, soit 21 tonnes par hélice), ainsi que 300 à 400 litres d’huile de lubrification et de refroidissement.
- Pour installer des éoliennes, des haies sont rasées, des arbres coupés, des routes construites en pleine nature, des pylônes, transformateurs et lignes HT plantés, une hydrologie bouleversée, donc un éco-système complètement perturbé.
- Des espèces « protégées », en voie de disparition, auxiliaires précieux de l’agriculture, chassées de leur habitat ou tuées par des pales pouvant tourner à 300 km/h.
- Une atteinte à la biodiversité catastrophique car touchant un secteur de grand intérêt écologique et biologique (Znieff de types 1 et 2).
- Des paysages urbanisés à vie pour les contemplatifs et randonneurs à pied, à vélo, à cheval et des chasses interdites.
- Un site naturel sillonné de routes de 6,5 mètres de large pour permettre l’installation et la maintenance des éoliennes.
- De nombreux pylônes, poteaux électriques, postes techniques complétant le tableau pour le raccordement au réseau EDF.
Quel impact sur la santé ?
- Des conclusions alarmantes de l’Académie de médecine (rapport du 3 mai 2017), recommandant, entre autres, de ne pas installer d’éoliennes à moins de 1500m des habitations et de diminuer sensiblement le bruit.- Un code de santé publique modifié à la demande des promoteurs éoliens pour passer la norme à 35 dBA bien que 30 dBA la nuit soit considéré comme trouble publique pour tapage nocturne, et donc condamnable à une amende (article Sénat).
- L’étude commanditée par le commissaire à l’information environnementale d’Irlande montre qu’une distance d’au moins 1200m d’une éolienne de 175m est nécessaire afin d’atteindre une limite absolue de bruit de 40dBA (article).
- Le caractère néfaste de l'amplitude de modulation excessive (EAM) du bruit éolien a été officiellement reconnu en Grande Bretagne.
Quel impact sur les paysages ?
- Des hauteurs de 150m - la moitié de la Tour Eiffel – 3 fois la Tour de Crest - qui rayonnent sur toute la vallée de Valence.- Un projet qui se situe aux pieds d’un parc naturel régional, dans un secteur caractérisé de "grand intérêt écologique et biologique" (Znieff de type 1), dont la mission est de mettre en valeur et protéger nos territoires, nos patrimoines naturels considérés comme riches et fragiles.
- Un projet qui vient s’implanter dans "La Raye, un emblème pour La Baume" pouvons-nous lire dans le bulletin municipal de Juillet 2017 (pages 30 & 31). "C’est aussi le poumon vert du secteur et le refuge de la faune sauvage… Les changements climatiques prévisibles font que l’agriculture et la forêt deviennent des enjeux majeurs. C’est pourquoi la Raye doit être préservée… Il faut regarder la Raye comme un lieu historique. Les combattants de la résistance y ont trouvé refuge… La Raye reste dans la mémoire collective du Valentinois comme un lieu emblématique."
- Un projet de parc éolien n’étudie pas l’impact sur le cadre de vie de milliers d’habitants, de randonneurs, chasseurs, ou contemplatifs admirant ces lieux naturels d’exception.
- La France a ratifié en 2006 la Convention européenne du paysage, mais elle place la protection de ses paysages sous l'égide du ministère de l'Ecologie, dont la priorité est le développement de... l'éolien!
Quel impact sur notre économie ?
- Une dépréciation du parc immobilier, les maisons dans un rayon de plusieurs kilomètres – une baisse de 10 à 50% selon la distance et vue sur les éoliennes.- L’implantation d’éoliennes à proximité d’une maison peu après sa vente peut justifier l’annulation pure et simple d’une transaction (article Le Figaro).
- Le nombre de visiteurs étrangers pourrait baisser de 30% à 50% dans des sites abîmés (article Science & Avenir). La France est la première destination touristique mondiale avec 76,8 millions de touristes étrangers par an. La Drôme a généré 230 000 000 € de consommation touristique en 2016 (voir données).
- Comment est comptabilisé et pris en compte l'impact de l'éolien sur le tourisme, ses emplois et revenus générés ?
- Même si les turbines ne fonctionnent pas, l’énergie éolienne non fournie est payée aux opérateurs, avec un tarif fixe car subventionné. L’incidence de cette politique se répercute sur la facture d’électricité des consommateurs finaux, sous la forme d’une taxe, la CSPE. Un discret prélèvement d’environ 22,5 €/MWh par an par foyer (voir Wikipedia).
- Fin juin 2017, 1.559 parcs sont raccordés soit environ 6.500 éoliennes représentant 4,5 % de la consommation électrique française (statistique du Ministère du développement durable).
- Pour l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le dispositif optimal combine 60% d’éolien avec 40% de solaire. Pour y parvenir, il faudrait donc planter 143.376 éoliennes et couvrir 3.340 kilomètres carrés de panneaux pour se passer complètement du nucléaire (article Capital – 11/07/2017).
- Même si les turbines ne fonctionnent pas, l’énergie éolienne non fournie est payée aux opérateurs, avec un tarif fixe car subventionné. L’incidence de cette politique se répercute sur la facture d’électricité des consommateurs finaux, sous la forme d’une taxe, la CSPE. Un discret prélèvement d’environ 22,5 €/MWh par an par foyer (voir Wikipedia).
L’EOLIEN
Quelle réponse au changement climatique ?
Sur la base de chiffres et de faits nous pouvons constater :- Fin juin 2017, 1.559 parcs sont raccordés soit environ 6.500 éoliennes représentant 4,5 % de la consommation électrique française (statistique du Ministère du développement durable).
- Pour l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le dispositif optimal combine 60% d’éolien avec 40% de solaire. Pour y parvenir, il faudrait donc planter 143.376 éoliennes et couvrir 3.340 kilomètres carrés de panneaux pour se passer complètement du nucléaire (article Capital – 11/07/2017).
- 200.000 éoliennes seraient nécessaires pour remplacer le nucléaire en France et donc il faudrait en couvrir tout le territoire (article Le Monde – 19/05/2017).
- Malgré le développement soutenu du parc, la production d’électricité éolienne ne progresse pas en 2016, en raison de conditions de vent défavorables (source Ministère du développement durable).
- 24% est le taux de charge moyen en France, car dépendant de nombreux paramètres comme la météo, les puissances et direction du vent très fluctuantes et/ou des opérations nécessaires de maintenance (source Wikipedia - Wind Power, statistic survey).
- L’énergie électrique fournie par une éolienne est fortement variable au cours du temps. En effet, une éolienne ne délivre sa puissance maximale (dite encore puissance nominale) que dans une fourchette de vitesses de vent assez restreinte : trop lent, le vent n’entraîne pas les pales assez vite, trop rapide, il les entraînerait trop vite et il faut réduire la vitesse de rotation (en faisant pivoter les pales) pour éviter des perturbations aérodynamiques en bout de pale (Extrait article).
- Le vent souffle avec de fortes variations irrégulières, non constantes et peu prévisibles. Ces paramètres rendent la maîtrise de la production d’énergie par l’éolien très difficile à contrôler, à réguler et demande des délestages par la revente de cette surproduction à très bas coût aux pays voisins pour éviter le black-out (voir : L’éolien c’est génial ?).
- Les arbres d'acier des éoliennes cachent la forêt fossile. Pour compenser l’absence de production d’énergie lorsque les éoliennes ne peuvent pas fonctionner, faute de vent, on relance les centrales thermiques (article Médiapart).
- La filière éolienne est subventionnée pour favoriser son développement avec un tarif d’achat "fixe" de 82€/MWh. Même si les turbines ne fonctionnent pas, l’électricité non fournie est payée aux promoteurs ! L’incidence de cette politique se répercute sur la facture d’électricité des consommateurs finaux, sous la forme d’une taxe, la CSPE. Un prélevement discret d’environ 20 euros par an et par foyer.
- Un Allemand rejette trois fois plus de CO2 qu'un Français et paie son électricité 2 fois plus cher bien que l'Allemagne se place au 1er rang européen pour la production d'électricité éolienne. De plus, pour répondre aux fluctuations des énergies renouvelables intermittentes, la production d'électricité à partir de la houille et du lignite a fortement progressé et les énergies comme le charbon et le gaz représentent aujourd'hui plus de la moitié de la production d'électricité en Allemagne (source France Inter).
- La France est au 6ème rang du classement climatique par pays du réseau d’ONG Climate action network Europe « Climate Change Performance Index 2016 » alors que l’Allemagne se situe à la 22ème place.
Qui paiera la différence ?
Qui paiera le démantèlement au bout de 20 ans ?
- Malgré le développement soutenu du parc, la production d’électricité éolienne ne progresse pas en 2016, en raison de conditions de vent défavorables (source Ministère du développement durable).
- 24% est le taux de charge moyen en France, car dépendant de nombreux paramètres comme la météo, les puissances et direction du vent très fluctuantes et/ou des opérations nécessaires de maintenance (source Wikipedia - Wind Power, statistic survey).
- L’énergie électrique fournie par une éolienne est fortement variable au cours du temps. En effet, une éolienne ne délivre sa puissance maximale (dite encore puissance nominale) que dans une fourchette de vitesses de vent assez restreinte : trop lent, le vent n’entraîne pas les pales assez vite, trop rapide, il les entraînerait trop vite et il faut réduire la vitesse de rotation (en faisant pivoter les pales) pour éviter des perturbations aérodynamiques en bout de pale (Extrait article).
- Le vent souffle avec de fortes variations irrégulières, non constantes et peu prévisibles. Ces paramètres rendent la maîtrise de la production d’énergie par l’éolien très difficile à contrôler, à réguler et demande des délestages par la revente de cette surproduction à très bas coût aux pays voisins pour éviter le black-out (voir : L’éolien c’est génial ?).
- Les arbres d'acier des éoliennes cachent la forêt fossile. Pour compenser l’absence de production d’énergie lorsque les éoliennes ne peuvent pas fonctionner, faute de vent, on relance les centrales thermiques (article Médiapart).
- La filière éolienne est subventionnée pour favoriser son développement avec un tarif d’achat "fixe" de 82€/MWh. Même si les turbines ne fonctionnent pas, l’électricité non fournie est payée aux promoteurs ! L’incidence de cette politique se répercute sur la facture d’électricité des consommateurs finaux, sous la forme d’une taxe, la CSPE. Un prélevement discret d’environ 20 euros par an et par foyer.
- Un Allemand rejette trois fois plus de CO2 qu'un Français et paie son électricité 2 fois plus cher bien que l'Allemagne se place au 1er rang européen pour la production d'électricité éolienne. De plus, pour répondre aux fluctuations des énergies renouvelables intermittentes, la production d'électricité à partir de la houille et du lignite a fortement progressé et les énergies comme le charbon et le gaz représentent aujourd'hui plus de la moitié de la production d'électricité en Allemagne (source France Inter).
- La France est au 6ème rang du classement climatique par pays du réseau d’ONG Climate action network Europe « Climate Change Performance Index 2016 » alors que l’Allemagne se situe à la 22ème place.
Quel coût pour le démantèlement ?
La moyenne du coût pour le démantèlement d’une éolienne est de 200.000 € à 900.000€ selon les endroits (hors béton). Les promoteurs en général prévoient un nantissement à hauteur de 5.000 € par éoliennes.Qui paiera la différence ?
Qui paiera le démantèlement au bout de 20 ans ?
